Déclaration sur le journalisme éthique et professionnel
Conformément au préambule, chapitre II, de l’Accord d’atelier CEN n° 17493, publié le 19 décembre 2019.
Nous définissons le journalisme comme la collecte, la production et la diffusion d’informations dans un cadre éthique. Son objectif est de fournir aux citoyens des informations qui leur permettent de participer pleinement à la société.
Les actes de journalisme peuvent être réalisés par des individus ou organisés collectivement par le biais des médias d’information.
Nous nous engageons à respecter quatre indicateurs principaux de qualité éthique dans le travail journalistique : une pratique éthique dans l’activité éditoriale ; une bonne gouvernance dans la propriété et la gestion des médias d’information ; le respect des principes d’autorégulation et d’engagement actif auprès du public.
A. Pratique éthique
Nous pratiquons le journalisme selon les principes clés suivants :
- Exactitude et communication factuelle ;
- Indépendance par rapport aux centres de pouvoir politiques, corporatifs ou autres ;
- Impartialité requise dans une approche systématique du reportage et de l’édition ;
- Équité, respect et prise en compte de l’impact du journalisme sur la vie des autres ;
- Transparence pour faciliter la responsabilité et la responsabilité envers le public.
Nous mettons en œuvre ces principes au moyen d’un code de conduite ou d’une déclaration de mission, enrichie par des directives éditoriales, qui fournissent des conseils pratiques sur les défis éthiques qui pourraient survenir.
B. Bonne gouvernance
Nous nous efforçons de refléter des niveaux élevés de bonne gouvernance qui protègent l’indépendance éditoriale en faisant preuve de transparence en matière de propriété et de gestion, qu’elles soient publiques ou privées.
Nous démontrons notre engagement envers les principes reconnus et essentiels de transparence interne et de responsabilité envers le public.
Nous convenons que la bonne gouvernance, qui comprend le respect des normes reconnues en matière de droits de l’homme, d’égalité et d’obligations contractuelles, peut être identifiée et surveillée par une réflexion et un audit périodiques des systèmes et règles internes conçus pour renforcer l’éthique et la gestion des médias.
C. Autorégulation
Nous nous efforçons de développer des systèmes visant à renforcer la sensibilisation aux valeurs fondamentales de la pratique éditoriale, par le biais de codes de conduite et de lignes directrices en matière d’éthique éditoriale. Nous œuvrons également à la mise en place de mécanismes d’autorégulation interne, notamment pour le traitement des plaintes et des commentaires du public, grâce à la nomination de rédacteurs en chef, de médiateurs ou d’un responsable éditorial désigné. Nous démontrons également notre respect de l’autorégulation en adhérant à des organismes sectoriels ou nationaux, tels que des conseils ou des associations de presse, créés pour promouvoir un journalisme éthique et traiter les plaintes du public.
D. Engagement auprès du public
Pour renforcer la confiance du public dans le journalisme, il est nécessaire de s’engager activement auprès du grand public. Nous offrons à notre public la possibilité de commenter, de réagir et de suggérer des améliorations au processus éditorial. Nous mettons en œuvre des systèmes accessibles et transparents pour traiter les plaintes du public et, le cas échéant, proposer des solutions.